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Comment se protéger en cas d’évènements chimiques d’origine terroriste ou accidentelle ?

Les principaux risques

Nous avons souvent parlé sur ce blog d’évènements chimiques qui se sont produits accidentellement ou à la suite d’attaque terroriste

Parmi ces évènements, l’attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo [1] est l’un de ceux qui ont été les plus étudiés. L’attaque a été perpétrée le 20 mars 1995 et c’est la secte Aum qui en est à l’origine. Elle a fait 11 morts et 5 500 blessés

Le retour d’expérience concernant la prise en charge des blessés a été riche d’enseignements surtout concernant les contaminations croisées qui ont touché en particulier le personnel hospitalier.

Les catastrophes chimiques [2] de « Feyzin », « Seveso », « Bhopal », Usine AZF restent encore dans toutes les mémoires.

Une autre utilisation des produits chimique a bien été décrite : elle eut lieu dans le théâtre de la Doubrovka [3] à Moscou le 23 octobre 2002.

Les organophosphorés [4] composant les produits phytosanitaires peuvent aussi être à l’origine d’accident, surtout pendant leur préparation.

Nous avons aussi parlé des mesures à prendre en cas d’accidents NRBCe majeurs.  [5]

Des évènements plus rares et plus insidieux comme les suicides au gaz H2S [6] ont aussi été décrits

Les TICs ,  Toxiques Industriels Chimiques, [7] nous environnent : manipulés dans des usines ou transportés sur des routes ou des voies ferrées, ils représentent un danger omniprésent .

Nous avons aussi décrit les éventuelles utilisations malveillantes des produits chimiques dans le cas des menaces actuelles et futures [8] liées au terrorisme

 

La prise en charge de tels évènements

Lorsque des spécialistes comme les sapeur-pompiers prennent en charge ce genre d’évènements, ils sont équipés d’EPI adaptés à la situation.

En revanche, il se peut que certains personnels ne soient, ni équipés d’EPI, ni formés au NRBC. Ils peuvent, appartenir au personnel hospitalier (on peut se référer à l’attaque au gaz sarin de Tokyo), être des agents d’accueil, des ambulanciers privés, des personnels travaillant dans les ONG, des personnels de sureté et de sécurité ou faisant partie des services de protection rapprochée voire les journalistes couvrant l’évènement.

 

Comment rester opérationnel ?

Tous ces personnels doivent rester opérationnels et poursuivre leur activité dans un environnement contaminé par des produits chimiques agressifs.

Ils doivent, au minimum, se protéger les voies respiratoires, les yeux, le visage et les mains.

La cagoule d’évacuation NH15 protège les voies respiratoires, les yeux et la face des TICs et des produits chimiques NRBC. Cette cagoule en polyuréthane complètement transparent avec oculaires intégrés peut être mise en place en 20 secondes sans apprentissage même si on porte la barbe et/ou les cheveux longs ! Ses 2 grands filtres (avec soupapes d’expiration) protègent contre les TICs gaz et vapeur pendant 100 minutes pour le sulfure d’hydrogène (H2S),  20 minutes pour l’ammoniac, 30 minutes pour le SO2, 45 minutes pour  HCN et le phosgène. Contre HD et GB la cagoule protège les poumons et la peau pendant plus de 30 minutes.

Elles peuvent être protégées par des gants en butyle qui protègent contre tous les agents NRBC connus et un large spectre de TICs. Faciles à enfiler et de faible épaisseur ils confèrent une dextérité maximale.

Il est important de pouvoir, dans un temps très court, décontaminer, c’est à dire enlever le produit chimique toxique, soit de la peau pour éviter la progression de la lésion induite par le produit, soit d’un vêtement ou d’une surface (meuble par exemple) afin d’éviter le transfert du produit toxique d’un lieu vers un autre lieu (contamination croisée) ou d’une partie d’un individu à une autre partie (contamination secondaire). L’utilisation d’un procédé de décontamination immédiate [9] (ou décontamination d’urgence) par voie sèche est donc très utile. Cette décontamination sera réalisée par une lingette absorbante Decpol ABS®.

 

Le kit de protection d’urgence 

Ouvry met à la disposition de ses clients un « Kit de Protection d’Urgence  [10]» qui contient les 3 éléments cités ci-dessus : la cagoule NH15, une paire de gant de protection en butyle et une lingette de décontamination Decpol ABS® [11].

Ces 3 élément confèrent une protection NRBC de 1er niveau : facile d’utilisation, mise en place rapide sans apprentissage, sans maintenance et sans batterie, ce kit permet à des personnes non spécialisées non seulement de se protéger elles-même mais aussi de jouer un rôle important (accueil, transport…) dans le traitement d’une contamination chimique volontaire ou accidentelle.

Conclusion

Les membres des professions paramédicales (ambulanciers, Infirmiers d’Orientation d’accueil, équipes d’urgence pré-hospitalière), les membres des ONG,  les services de protection… peuvent être confrontés à un évènement chimique volontaire ou accidentel. Ces non professionnels du domaine NRBC ne sont pas équipés d’EPI. Equipés de ce kit de protection d’urgence, ils peuvent, d’une part se protéger les yeux, le visage et les mains mais aussi aider les blessés, voire réduire les contaminations croisées dont on a vu qu’elles étaient difficile à maîtriser.  Il est  facile à utiliser, et permet en outre, de réaliser  une décontamination sèche de la peau ou des surfaces, et limiter ainsi la progression des blessures chimiques cutanées et les contaminations secondaires et/ou croisées.