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Blog Scientifique

Les gaz lacrymogènes

7 janvier 20197 Mins Read
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Agent Chimique Histoire Médecine News Protection Traitement médical

Les images d’actualité montrent que les gaz lacrymogènes sont massivement utilisés pour le maintien de l’ordre lors des manifestations. Ceci nous amène à nous poser quelques questions pour mieux connaître ces produits : quelle est leur composition, comment sont-ils apparus, quels sont leur mode d’action et leur toxicité, comment peut-on s’en protéger, voire les éliminer, quelle est la législation quant à leur utilisation ? Rapide tour d’horizon !

De quoi parle-t-on ? 

Un agent « lacrymogène » de lacrima (larme) et genesis (qui engendre) est un agent qui provoque une irritation des yeux (écoulement lacrymal) et/ou du système respiratoire provoquant une incapacité temporaire. Un gaz lacrymogène est une substance chimique choisie pour sa faible toxicité et est donc considéré comme une arme non létale.

Historique

Le premier gaz lacrymogène connu est le bromacétate d’éthyle, connu depuis 1850 pour ses propriétés irritantes et utilisé par la préfecture de police de Paris à partir de 1913 pour neutraliser des individus récalcitrants. L’armée française utilise ce produit sous forme de grenades suffocantes ou de grenade Bertrand dès août 1914 contre l’armée allemande mais sans jamais causer la mort (lacrymogène mineur). L’armée allemande riposte avec le même gaz irritant, appelé Niespulver (poudre à éternuer) le 27 octobre 1914 en tirant 3 000 obus dans le secteur de Neuve-Chapelle. Ce fut un échec complet. Mais, si on considère que l’utilisation de ce gaz au cours d’un conflit constitue un acte de guerre chimique, il faut bien avouer que ce sont les français qui ont tiré les premiers…Le débat reste ouvert !

Composition chimique

Il y a plusieurs gaz lacrymogènes : le chlorobenzylidène malonitrile (aussi appelé « CS » des noms de ses inventeurs, 2 scientifiques du Middlebury College (Vermont, États-Unis), Ben Corson et Roger Stoughton qui le développent en 1928, le chloracétophénone (« CN »), la dibenzoxazépine (« CR ») et le piment OC (oléorésine de Capsicum). Le CS est le produit le plus largement utilisé.

Effets cliniques

 

Le CS se présente sous la forme d’une poudre cristalline blanche d’odeur poivrée, insoluble dans l’eau. A cause de son emploi pour la dispersion des foules, la toxicité sur l’homme est presqu’exclusivement aiguë. L’effet irritant est net et se manifeste sur l’œil (larmoiement, conjonctivite, parfois photophobie), sur la peau, sur le tractus respiratoire (rhinorrhée, toux, dyspnée  et douleur thoracique.  Il peut s’ajouter des troubles digestifs (nausée, vomissement et diarrhée) et des céphalées. Les effets cessent dans la demi-heure après le retrait du produit.  Parfois il peut se produire un effet allergisant.

A fortes doses, il peut se produire des brûlures pouvant aller jusqu’au second degré, des lésions de la cornée, des nécroses des tissus respiratoires et digestifs et des œdèmes pulmonaires. C’est le cas dans l’utilisation en milieu fermé. Des cas de transmissions secondaires sur du personnel soignant ont été décrits.

Premiers secours

Le produit est sous forme de poudre et comme pour toute substance génératrice de poussière, il faut tenir compte des risques d’explosion de poussières au contact d’une source d’inflammation. De plus, le produit chauffé se décompose en donnant des produits toxiques tels que le chlorure d’hydrogène, des oxydes d’azote et l’oxyde de carbone. Les premiers secours devront donc se munir de moyens de protection respiratoire individuels isolants autonomes.

Utilisation

A côté du CS il existe des versions modifiées : CS1 : composé de 95 % de CS, ajouté à 5 % de silicate gel (matériaux à faible densité) pour empêcher les particules de CS de coaguler, CS2 : composé de 94 % de CS, de 5 % de silicate colloidal et de 1 % de bis(trimethylsilyl)amine (solvant), il est conçu pour flotter sur l’eau et résister à la dégradation, CSX : version liquide du CS, il est constitué de 1% de CS1 et de 99 % de trioctylphosphite (agent stabilisateur). Ces 3 formes présentent des propriétés physicochimiques différentes.

Le produit est utilisé sous forme de grenades ou de sprays par les forces de police. Une grenade peut être lancée à la main entre 15 et 20 mètres et à 200 mètres avec un Cougar. Le CS produit une gêne physique incapacitante. L’utilisation pour le maintien de l’ordre obéit à des règles strictes comme l’obtention de l’accord de l’autorité civile (préfet) par le commandant de la compagnie.

Autodéfense

Des bombes lacrymogènes personnelles peuvent être vendues dans un but d’autodéfense.

La plupart des bombes lacrymogènes sont classées dans la 6ème catégorie, du classement général des armes et munitions sauf dans le cas des présentations à base de CS, concentré à moins de 2%, dont le volume de remplissage est inférieur à 100 mL et dont le débit de valve est inférieur à 60 g/seconde. Dans tous les cas la vente est interdite aux mineurs.

Il existe 2 types de présentations : aérosol (spray) permettant de neutraliser plusieurs individus en même temps grâce à l’extrême volatilité du produit. Il existe aussi des présentations gel qui se liquéfie instantanément au contact de la peau et des muqueuses, ce qui lui permet une fixation uniquement sur l’agresseur sans se répandre dans la pièce.

Les gaz lacrymogènes sont-ils des armes chimiques ?

La convention sur l’interdiction de la mise au point de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques sur leur destruction, ouverte à la signature à Paris en 1993 entrée en vigueur en avril 1997 et ratifiée  par 193 pays, stipule que chaque Etat partie s’engage à ne pas employer d’agents de lutte antiémeute en tant que moyens de guerre. (tout produit chimique qui n’est pas inscrit à un tableau et qui peut provoquer rapidement chez les êtres humains une irritation sensorielle ou une incapacité physique disparaissant à bref délai après qu’a cessé l’exposition). Donc les gaz lacrymogènes sont considérés comme des armes chimiques s’ils sont utilisé comme méthode de guerre. Ils sont donc interdits lors des conflits entre pays. En revanche ils sont autorisés à l’intérieur d’un pays ce qui semble tout à fait paradoxal.

Pourquoi ?

Le fait que les gaz lacrymogènes aient été utilisés pour faire sortir les soldats des tranchées ou de leurs bunkers (pendant la première guerre mondiale notamment), pour ensuite les attaquer à l’aide d’armes à feu ou d’autres gaz est inacceptable. De plus, sur un champ de bataille, il est impossible pour un soldat de distinguer un gaz irritant d’un gaz mortel. Et enfin, les charges physiques de policiers, pour disperser une foule, les canons à eau (avec parfois des additifs lacrymogènes ou olfactifs), les pistolets à balle en caoutchouc ou même les grenades à effet de souffle, présentent des risques de blessure physiques. Si le gaz lacrymogène est loin d’être parfait, il continu d’être utilisé parce qu’il n’y a rien de mieux ! (Pr. D. Koplow).

La prévention

 

Les porteurs de lentilles de vue doivent impérativement les enlever sous peine de voir le produit se positionner sous les lentilles au risque d’endommager l’œil.

Pour minimiser l’effet des gaz lacrymogènes la meilleure protection est le masque à gaz muni de la bonne cartouche.

Les masques à gaz sont considérés comme du matériel de guerre. Selon le Code de la sécurité intérieure, « il est interdit, pour le particulier, d’acquérir ou de détenir du matériel de guerre relevant de la catégorie A2 ». Il existe des dérogations pour certaines professions. Par exemple, les personnes qui travaillent au contact de produits toxiques peuvent s’en procurer. De plus, un masque complique l’identification d’une personne. Selon la Circulaire du 2 mars 2011 relative à la mise en œuvre de la loi n° 2010-1192 du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public, toutes tenues ou accessoires qui « rendent impossible l’identification des personnes » est interdite.

C’est pourquoi on voit les manifestant s’équiper de lunettes de ski ou de plongée pour protéger les yeux et de masques de chirurgien pour le bas du visage.

La société Ouvry met à la disposition des professionnels des masques et des cartouches efficaces

https://www.ouvry.com/produit/masque-nrbc-oc50/

https://www.ouvry.com/produit/cartouche-polyvalente-milcf50/

https://www.ouvry.com/produit/abek2-p3-nbc-spectre-large-militaire-civil/

Les premiers soins

En cas d’exposition, ne pas se frotter les yeux ce qui accroit les larmes. Rincer abondamment les yeux avec de l’eau physiologique. Si le déshabillage est nécessaire éviter le passage des vêtements par la tête et bien prendre garde aux éventuelles contaminations croisées.

 

La décontamination

La décontamination d’un lieu dans lequel a été déversé des gaz lacrymogènes peut parfois être indispensable (un local fermé par exemple pour une réutilisation rapide et sécurisée). Le produit DesDec de chez Ouvry a expérimentalement montré son efficacité dans ce genre de situation

Bibliographie

Gaz lacrymogènes, wikipédia, site consulté le 5 janvier 2019.

INRS, base de données fiches toxicologiques, site web www.inrs.fr/fichetox, consulté 02/2016

https://www.ouestfrance.fr/leditiondusoir/data/39949/reader/reader.html#!preferred/1/package/39949/pub/58046/page/8

Photo, Jacques Pezet, « Libération »

Auteur : Professeur François Renaud

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Un commentaire

  1. Alexandre on 18 janvier 2019 14 h 34 min

    Bonjour,
    Concernant la classification, c’est désormais du D2 et non plus 6eme catégorie. Si le contenant fait plus de 100 ml, il serait en B8

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