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Home»Blog Scientifique»La Corée du Nord et la maladie du charbon
Blog Scientifique

La Corée du Nord et la maladie du charbon

1 janvier 20187 Mins Read
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Agent biologique Médecine News Protection

Les faits

Les soldats  déserteurs nord-coréens qui ont fui leur pays  subissent un examen médical approfondi lorsqu’ils se trouvent en Corée du sud. Ces examens sont représentatifs de l’état de santé de la population. C’est ainsi qu’en 2015, un de ces soldats présentait une parasitose intestinale très importante. La présence de vers ronds de près de 27 cm de long peut être interprétée comme étant une ascaridiose caractéristique d’une infestation importante. Elle est très souvent consécutive à l’utilisation d’excréments  humains non traités comme engrais. Cette pratique a commencé dans les années 90, faute de moyens pour se procurer des engrais chimiques. Mangés crus, les légumes qui poussent dans ce type de sol peuvent contenir des parasites qui se développent ensuite dans les organismes humains.

L’équipe médicale a également retrouvé du maïs dans l’estomac du soldat. Le maïs importé de Chine fait partie du régime de base des Nord-Coréens. C’est la seule solution apportée par le Pyongyang à la famine qui frappe le pays depuis les années 1990. Les dossiers médicaux des transfuges nord-coréens  ont montré des taux élevés d’hépatite B, d’hépatite C et de tuberculose. La Corée du Nord est un pays très pauvre et, comme tous les pays pauvres, il a de nombreux problèmes de santé ; les personnels médicaux sont très peu formés et travaillent avec des équipements obsolètes.

Ce qui est beaucoup plus inquiétant c’est que dans le sérum d’un des soldats récemment transfuge, on a trouvé des anticorps dirigés contre Bacillus anthracis, agent de la maladie du charbon. Ceci signifie, soit qu’il a été en contact avec le bacille du charbon et a développé lui-même sa propre immunité, soit qu’il a été vacciné contre cette bactérie.  Le spectre de l’arme biologique entre les mains de Pyongyang est soudainement réactivé !

Les suppositions

À la Corée du Sud qui prétend que son voisin du Nord est capable de produire des agents biologiques tels que l’anthrax et la variole, Kim Jong-un rétorque qu’étant signataire  de la Convention sur les armes biologiques (BWC), elle s’oppose au développement, à la fabrication, au stockage et à la possession d’armes biologiques. Certaines informations font état d’essais de chargements d’ogives chargées d’anthrax sur ses missiles. Dans tous les cas, l’immunité positive d’un soldat Nord Coréen au bacille de l’anthrax montre que le bacille est bien présent dans le pays. Dans ces condition, la Corée du sud cherche à développer un vaccin mais qui ne sera pas prêt avant 2019.

En ce qui concerne les produits chimiques, la Corée du nord disposerait d’un stock de 2 500 à 5 000 tonnes d’armes chimiques. Qu’elle possède ce type de produits chimiques n’est plus à mettre en doute après qu’on ai mis en évidence que c’était bien du gaz VX qui avait servi à l’assassinat de Kim Jong-nam. D’ailleurs, ce dernier  possédait des comprimés d’atropine dans son sac à dos quand il a été agressé…

La maladie du charbon

Le responsable de la maladie est Bacillus anthracis. Bacille à Gram positif il est capable de donner une spore résistante aux acides, aux bases, aux hautes températures, à la pression et au temps (des spores récupérées dans les momies Egyptiennes ont germé pour redonner des formes végétatives !)

On distingue bien les spores non colorées à l’intérieur des bacilles.

La maladie du charbon est appelée « anthrax » dans les pays anglo-saxons.

Elle se présente sous 3 formes :

La forme cutanée : elle représente plus de 95 % des cas de charbon actuellement. Les spores traversent la peau au niveau des lésions cutanées. Ce qui ressemble à une piqûre d’insecte au début se transforme en ulcère d’une taille d’environ 30 mm qui se nécrose ensuite. La mort peut intervenir dans 20 % des cas en cas d’absence de traitement.  Les personnes les plus à risque de développer la pathologie sont les sujets en contact étroit avec les animaux : agriculteurs, vétérinaires, tanneurs, transporteurs de carcasses.

 Forme cutanée de la maladie du charbon

La forme gastro-intestinale fait suite à l’ingestion d’une viande contaminée par exemple. Les symptômes associés à cette forme de la maladie sont d’ordre gastro-intestinal. Il s’agit d’une inflammation aiguë du tractus digestif. Le patient  présente des nausées, des vomissements, de la fièvres, des douleurs abdominales et des diarrhées importantes. La mortalité associée à ce type pathologique s’étend de 25 à 60 %.

La forme pulmonaire fait suite à l’inhalation de spores. Les symptômes primaires sont similaires à un rhume. Les complications apparaissent rapidement (en quelques jours) et correspondent à de sévères troubles respiratoires, à des maux de tête importants et  à des douleurs musculaires. Elle peut conduire à un choc septique (présence de toxines bactériennes dans le sang amenant à des troubles circulatoires et impactant le système cardio-vasculaire). Sans traitement, cette forme est létale pour la quasi-totalité des sujets atteints. Cette maladie était autrefois appelée maladie des trieurs de laine, les spores contenues dans les peaux étaient dispersées dans l’atmosphère pendant leur traitement puis inhalées par les travailleurs. Ils pouvaient aussi contracter du charbon cutané au contact des peaux.

Les symptômes du charbon cutané apparaissent presque immédiatement, dans la journée qui suit l’infection. Les symptômes du charbon pulmonaire apparaissent 2 à 6 jours après l’infection mais peuvent ne pas être visibles avant 6 semaines ou plus (cela dépend du taux de contamination) . Les symptômes du charbon intestinal apparaissent entre 1 à 7 jours après l’infection. Les 3 formes de la maladie peuvent donner plus rarement des septicémies ou des méningites.

La maladie du charbon est présente dans le monde entier et touche aussi bien les animaux domestiques que les animaux sauvages. Les populations d’animaux les plus atteintes sont : les bovins, les moutons, les chèvres, les chameaux et les antilopes. Ce sont souvent des cas sporadiques. Au XIXè siècle, lorsque les animaux malades étaient enterrés sans être traités par de la chaux vive, les spores résistantes étaient remontées à la surface du sol en particulier par les vers de terre, avant d’être à nouveau ingérées par des animaux sains, de telle sorte qu’on ne pouvait plus y faire paître de bêtes : les prés contaminés étaient alors appelés « champs maudits » .

Il est important de se rappeler que la maladie du charbon ne se transmet pas d’un malade à un autre.

Les spores ont déjà été utilisées dans le cadre du bioterrorisme. En plus des tentatives de militarisation ont déjà eu lieu.

Traitement et prévention

Le traitement habituel de la maladie de charbon repose sur une antibiothérapie : pénicilline, doxycycline ou  ciprofloxacine.

La maladie du charbon pulmonaire qui est celle qui nous intéresse particulièrement dans son aspect militaire,  est habituellement traitée avec de la ciprofloxacine ou de la doxycycline par voie intraveineuse, en même temps que deux autres antibiotiques administrés par voie intraveineuse (par ex. la clindamycine, la rifampine, la pénicilline, l’ampicilline, la vancomycine, l’imipénem, la clarithromycine ou le chloramphénicol). Une antibiothérapie orale prend alors le relais pendant une durée totale de 60 jours, ce long temps correspond à la germination parfois tardive des spores dans l’organisme. Dès le diagnostic établi, et en même temps que l’antibiothérapie, on applique un protocole vaccinal qui aide à la réponse immunitaire.

Emergent biosolution commercialise 3 produits destinés au traitement de la maladie du charbon : 1 vaccin et 2 produits de sérothérapie. (Odecon et Ouvry sont distributeurs exclusifs sur la France)

BioThrax (Anthrax Vaccine Adsorbed) est un antigène protéique. Il ne contient pas de bactéries du charbon, ni vivante, ni morte mais seulement une protéine antigénique.  Injecté très tôt après la contamination il favorise le développement de l’immunité.

Anthrasil est une immunoglobuline dirigée contre B. anthracis et préparée à partir de plasmas de donneurs hyperimmunisés.

Raxibacumab qui est un anticorps monoclonal.

Conclusion

Si la menace chimique est toujours aussi prégnante, la menace biologique ne doit pas être négligée y compris, de la part des pays signataires de la Convention sur les armes biologiques.

Auteur: Professeur François Renaud

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