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Blog Scientifique

Le suicide chimique par H2S (EPI NRBCe)

1 septembre 20155 Mins Read
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Agent Chimique Physiologie Protection

Lorsqu’ils sont à portée de main, les gaz chimiques mortels peuvent être utilisés par les désespérés pour se suicider. Ce fut le cas récent d’un homme âgé de 58 ans qui vient de se suicider au moyen de ce gaz. Quelles ont été les conséquences de cet acte en termes de moyens de secours, de soins et de protection du personnel dans de tels cas bien particulier ?

Le 25 aout 2015, un homme de 58 ans criblé de dettes se suicide dans une chambre d’hôtel à Auckland (Nouvelle Zélande). Quelle à la signification de cet évènement ?

Nous avons déjà évoqué dans ce blog des cas de suicide par substances chimiques dangereuses (voir l’article L’intoxication aux organophosphorés).

Ce qui vient de se passer à Auckland où un individu s’est suicidé au moyen d’H2S (sulfure d’hydrogène) montre que les premiers secours doivent se préparer à ce type d’évènement qui implique non seulement la personne impliquée mais aussi les sauveteurs eux-mêmes et les gens se trouvant dans l’environnement.

Les faits

La direction de l’hôtel Grand Chancellor d’Auckland prévient les pompiers qu’une très forte odeur d’œufs pourris s’échappe de la chambre de Mark Lawrence Ivil. Ce dernier a déposé sur sa porte une note indiquant la présence de gaz toxiques à l’intérieur. Les premiers secours ont donc revêtu leurs tenues NRBC pour pénétrer dans la chambre et ils ont trouvé l’individu seul, une source de sulfure d’hydrogène encore active à ses côtés. D’autres produits chimiques ont été retrouvés à ses cotés. Une partie de l’hôtel a été évacué et si une demie douzaine de personnes ont reçu des soins d’urgence, aucune n’a souffert de problèmes de santé sérieux. L’homme a été douché dans le but d’enlever le produit chimique mais il n’a pas pu être réanimé. Il a été demandé à une équipe de spécialistes de remettre la chambre en état avant de la remettre en fonction.

Le sulfure d’hydrogène ou H2S

Odeur. Chacun d’entre nous se souvient de l’odeur caractéristique d’œufs pourris dégagée lors de la synthèse du sulfure d’hydrogène pendant les cours de chimie ! C’est un gaz incolore naturellement présent dans le charbon, le pétrole ou le gaz naturel. Les bactéries en fabriquent par fermentation anaérobie des produits soufrés et on en trouve aussi dans l’industrie chimique des composés soufrés. La fermentation des algues vertes qui se multiplient sur les plages bretonnes dégagent du sulfure d’hydrogène qui a été mortel.
L’odeur est détectable à de très faibles concentrations (0,001 à 0,13 ppm). Bien que ces concentrations soient inférieures aux différentes concentrations toxiques des détecteurs sont néanmoins recommandés là où existe une possibilité d’exposition car à des concentrations plus élevées le nerf olfactif peut être inhibé empêchant toute possibilité de détection par le nez.

Inflammable, il peut provoquer une explosion s’il est présent à des concentrations se situant entre 4,3 et 46 %. En brûlant il produit principalement du dioxyde de soufre.

Plus lourd que l’air, il s’accumule dans les cavités, des trous et les dénivellements.
Mortalité. Un grand nombre de cas de décès ont été décrits en milieu de travail ou non. Les décès peuvent être multiples, les secouristes pouvant à leur tour en être victimes s’ils ne suivent pas les recommandations qui leur ont été données.

Toxicologie. Il est principalement absorbé par les voies respiratoires. A des concentrations létales il produit ses effets chez l’homme en quelques secondes à quelques minutes. H2S inhibe les enzymes contenant des ions métalliques comme la cytochrome oxydase : la respiration cellulaire est donc arrêtée. Les tissus les plus demandeurs en oxygène étant les tissus cardiaque et nerveux, ce sont eux qui y sont les plus sensibles. Maux de tête, nausées, vertiges, respiration rapide, agitation, convulsions et perte de conscience sont les principaux symptômes de l’intoxication. Lorsque la concentration est supérieure à 1 000 ppm, la mort intervient en quelques minutes par paralysie des centres respiratoires.
Il est irritant pour les yeux.

Premiers secours

En cas d’inhalation de gaz, la personne doit être ramenée dans un endroit aéré. En cas d’arrêt respiratoire, le bouche à bouche est proscrit afin de ne pas inhalé le gaz expiré. Le patient est mis sous oxygène et il est surveillé en milieu hospitalier car l’œdème pulmonaire peut être retardé.

Equipement de protection individuel

La protection s’adresse principalement à la respiration par le port d’un masque complet à cartouche filtrante puis à l’œil par le port d’un équipement de protection oculaire. L’équipement est complété par une tenue de protection de la peau. Dans un article intéressant l’afssa décrit l’équipement nécessaire à la manipulation des algues vertes.
http://www.afssa.fr/ET/DocumentsET/150710_avis_algues_vertes.pdf

L’équipement Polycombi de chez Ouvry est bien adapté à la situation car la respirabilité du textile permet un temps de travail beaucoup plus long qu’avec les tenues étanches.
http://www.ouvry.com/CBRNe/Protection-NRBC-Intervention-12h-8.html

Le suicide chimique

Ce type de suicide est beaucoup plus fréquent qu’il n’y paraît. On en a dénombré plus de 800 cas au Japon en 2009. La production d’H2S est assurée par le mélange d’un acide avec un produit contenant du soufre (certains produits ménagers sont bien adaptés à ce genre de mélange !). Le Japon a obligé certains fournisseurs d’accès à internet de retirer la recette permettant de produire de l’H2S.

Le lieu est généralement relativement petit et confiné (habitacle de voiture). Les primo-intervenants doivent tenir d’un certain nombre de signes relativement bien définis : fenêtre et portes fermées, ruban adhésif sur les joints, récipient ouvert et produits chimiques ou leurs emballage à proximité, odeur d’œufs pourris, présence de personnes en difficulté respiratoire à proximité. Ce qui est plus étrange c’est que l’immense majorité des suicidés laissent une note indiquant la présence de produits chimiques !

Ce type de suicide implique donc un certain nombre de mesures de la part des primo-intervenants et en particulier le port d’EPI.

A lire aussi cet excellent rapport : http://www.npstc.org/documents/h2s%20report%20for%204112.pdf

Auteur: Professeur François Renaud

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